J’avoue être de la vieille école, j’ai toujours voyagé en Yougoslavie avec une carte (voir sans d’ailleurs), il faut dire qu’a l’époque où j’ai découvert cette région les GPS n’existaient pas (enfin pas pour le grand public), pas plus Internet et même les guides, dans les années 80, étaient difficile à trouver, quand ils te décourageaient pas carrément d’y aller (à croire qu’ils étaient écrit pas la ministère du tourisme français 😉
Si aujourd’hui cette partie de l’Europe fait moins peur (il y en a encore à croire qu’il y a la guerre, qu’on peut se faire détrousser à tous les coins de rues… mais cela devient de plus en plus marginal), je vous dire qu’il y a +30ans, on nous a pris un peu pour des fous !
Muni d’une simple carte – histoire de ne pas se retrouver à Vladivostok.. surtout que nous n’avions pas de passeport – , ne parlant aucune langue autre que le Français, ces vacances avaient un coté très aventure fort agréable, il faut dire aussi que nous partions 5 semaines, nous avions le temps de nous perdre…
Je ne suis pas réfractaire aux nouvelles technologies – j’en ai même fait mon métier ! – mais en toute chose, mesure est bonne, il faut garder une petite part d’incertitude, de hasard, de liberté, c’est souvent dans ces instants que l’on découvre le mieux le pays que l’on visite et quelque fois soi même… mais je ne vais pas continuer dans cette psychologie de comptoir 😉
Néanmoins , dans certaines situations un GPS m’aurait été bien utile !
J’ai fait tellement de fois le voyage Metz-Tolmin ou Marseille-Tolmin que je pourrait faire le trajet les yeux fermés (façon de parler bien sur ! 😉
Quand tu va bien, l’itinéraire est assez simple, quelques astuces pour trouver de l’essence moins cher ou une station agréable pour faire une pause, mais tout se complique lorsqu’un grain de sable vient enrayer la circulation très dense en Allemagne ou en Italie, le réseau secondaire n’étant pas adapté au transit et les indications routières pas vraiment très claires. Habitué aux routes françaises avec leurs villages, leurs places où l’on trouve la traditionnelle église et son café, ces deux pays n’ont pas du tout le même type d’aménagement du territoire, on peut vite s’y perdre.
Je ne saurai trop vous conseiller d’acheter un GPS pour ces situations, ceux-ci étant de plus en plus perfectionnés, ils peuvent même vous permettre d’anticiper les travaux et autres bouchons.
Par contre, une situation ou un GPS n’aurait été d’aucun secours, en revenant de Opatija juste apres Kanal en remontant sur Tolmin, la route fut bloquée par un accident. Après un bon quart d’attente, je décide de tenter une petite route dans la montagne que j’ai découverte plusieurs mois auparavant, dans mes fameuses « tiens, si on passait par la pour voir où ça mène ? » , une route que bien sur le GPS du pauvre touriste allemand qui se trouvait devant moi dans la file, n’avais pas dans sa base de données.. en bon samaritain, je lui est proposé de me suivre.
Peut être n’avait-il pas les bonnes cartes ? Avant de partir, vérifiez que vous en disposez; depuis que la Slovénie est dans l’UE, certains fournisseurs la classe dans « Europe occidentale« , d’autres en « Europe centrale » ou encore « Europe de l’Est« , et si vous prévoyez une escapade en Croatie (et surtout Bosnie/Serbie) ces pays sont rarement inclus dans les cartes de bases, ou alors uniquement les grands axes.
La solution la plus économique, reste d’acheter une carte sur place pour compléter votre GPS.